Le fou de Bergerac
Roman

  • Rédaction
    Hôtel de France, rue Gargoulleau, La Rochelle (Charente-Inférieure, aujourd'hui Charente-Maritime, France), en mars 1932.


  • Manuscrit
    [ ? ].
    Le manuscrit a été détruit par l'auteur.


  • Publication d'une préoriginale
    Aucune [ ? ].


  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : avril 1932.
    Paris, A. Fayard ; 19 x 12 cm, 249 pages ; couverture illustrée (photo Studio Piaz) ; 6 Fr.
    [« Collection des romans policiers »].
    Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.


     

    Le fou de Bergerac, 1932.
    Edition originale.



  • Réédition(s) en français
    Liste non exhaustive

    Tirage de luxe :
    Achevé d'imprimer : juin 1932.
    Paris, A. Fayard ; 19 x 12 cm, 249 pages ; couverture blanche papier fort.
    [50] exemplaires sur vélin pur fil Lafuma.
    Tirage non numéroté et non justifié (l'indication « exemplaire sur Lafuma » figure au dos du volume).


      Le fou de Bergerac, 1932.
    Réédition.


    Edition numérotée et illustrée :
    Liège, Cercle des lecteurs / Paris, Club moderne du livre, 1954 ; 21 x 14 cm, 238 pages ; frontispice de Maurice Mathy, couverture illustrée.
    1'500 exemplaires sur papier de grand luxe, véritable featherweight anglais, avec une reliure gaufrée, ornée de fers originaux en trois tons, gravés d'après la maquette de Maurice Mathy, numérotés de 1 à 1'500.


     

    Le fou de Bergerac, 1954.
    Réédition.



    Autre(s) réédition(s) :


      Le fou de Bergerac, 1954.
    Réédition (A. Fayard).


      Le fou de Bergerac, 1975.
    Réédition (Le livre de poche).


  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome IV.
    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 17.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 17.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : Maigret und der Verrückte von Bergerac.
    On trouve aussi : Maigret und der Verrückte:

    En anglais :
    1940 : The Madman of Bergerac (première édition américaine).
    1940 : The Madman of Bergerac (première édition anglaise).


      The Madman of Bergerac, 1941.
    Edition américaine
    (« Philadephia Inquirer ») ;
    Illustrations de Ben Dale.


    En italien :
    1933 : Il pazzo di Bergerac.


      Il pazzo di Bergerac, 1933.
    Edition italienne (A. Mondadori).


  • Adaptation(s) pour la télévision
    Liste non exhaustive

    Sous le titre The Madman of Vervac, téléfilm anglais de [ ? ].
    Scénario et dialogues : Roger East.
    Avec : Rupert Davies (Maigret), Ewen Solan, Helen Shingler, Neville Jason, Victor Lucas, Laurence Payne, Pauline Yates, Roger Delgardo, Lockwood West…
    Première diffusion : BBC TV, le 1er octobre 1962.

    Sous le titre Il pazzo di Bergerac, téléfilm italien de [ ? ].
    Scénario et dialogues : [ ? ].
    Avec : Gino Cervi (Maigret), Marisa Merlini, Franco Scandurra, Paolo Carlini…
    Première diffusion : RAI-TV, le [ ? ] 1972.

    Sous le titre Maigret et le fou de Bergerac, téléfilm français d'Yves Allégret.
    Adaptation et dialogues : Jacques Rémy et Claude Barma.
    Avec : Jean Richard (Maigret), Annick Tanguy, Fred Personne, Jacques Duby, Maxence Mailfort, Marthe Villalonga, Caroline Cartier, Jocelyne Boisseau, Lisa Braconnier, Jean-Pierre Castaldi…
    Première diffusion : Antenne 2 (France), le 28 avril 1979.
    [Série des téléfilms Maigret/Jean Richard ; 42].

    Sous le titre Le fou de Sainte-Clothilde, téléfilm franco-belge de Claudio Tonetti.
    Adaptation et dialogues : Pierre Granier-Deferre et Michel Grisolia.
    Avec : Bruno Crémer (Maigret), Alexandre Brasseur, Philippe Khorsand, Philippe Magnan, Philippe Dormoy, Sonia Vollereaux, Michel Vuillermoz, Dora Doll, Chrystelle Labande…
    Première diffusion : [ ? ], le [ ? ] octobre 2001.
    [Série des téléfilms Maigret/Bruno Crémer ; 39].


  • Intrigue
    Dans l'express de nuit Paris-Bordeaux, Maigret ne parvient pas à trouver le sommeil à cause d'un voyageur bruyant. A la faveur d'un ralentissement, le gêneur saute du train. Le commissaire fait de même et reçoit aussitôt une balle de revolver dans l'épaule, ce qui l'empêche de poursuivre le fugitif.

    Hospitalisé à Bergerac (Dordogne, France), Maigret est soigné par le taciturne docteur Jacques Rivaud. Il apprend alors qu'il est certainement la victime de celui qu'on appelle le fou de Bergerac depuis la mort de deux jeunes femmes. Un inconnu les a étranglées, puis leur a percé le cœur d'une aiguille.

    Rosalie, la femme de chambre de l'hôtel de l'Angleterre, a elle aussi été agressée par le sadique. Elle doit son salut à sa grande vigueur, qui lui a permis de mettre l'assaillant en déroute.

    Depuis son lit de convalescent, à l'hôpital, puis à l'hôtel, Maigret compulse des documents, interroge des témoins et échafaude des hypothèses. Il prend aussi des renseignements au sujet du docteur Rivaud, qui l'intrigue tout particulièrement. Surtout à partir du moment où le commissaire apprend que le praticien est inconnu de toutes les facultés de médecine de France. Il est même inconnu à Alger où sa femme, Germaine (vingt-cinq ans, née Beausoleil) affirme pourtant l'avoir rencontré.

    Dans un bois de la région, on découvre le cadavre d'un homme d'une cinquantaine d'années, tiré à bout portant. L'examen de ses empreintes révèle qu'il s'agit d'un faussaire international d'origine polonaise nommé Samuel Meyer. Or les registres de l'état civil déclarent que cet individu est déjà mort il y a quelques années… à Alger, dans l'incendie d'un hôpital où, ayant été condamné à la peine capitale, il attendait son exécution.

    Samuel Meyer est aussi identifié comme le fou de Bergerac et beaucoup sont sûrs qu'il s'est suicidé après avoir commis ses forfaits. Maigret ne partage pas cet avis et sa ténacité le conduit à apprendre que Jacques Rivaud se nomme en réalité Meyer et qu'il est le fils de celui qui a semé la panique parmi les habitants de Bergerac.

    C'est parce qu'il a changé de patronyme que le médecin est inconnu partout. Lors de l'incendie de l'hôpital d'Alger, Jacques a sauvé la vie de son père en lui donnant l'identité d'un malade et en faisant passer ce malade pour son père. Il a ensuite exilé celui-ci en Amérique.

    Samuel Meyer perd la raison et revient en France, puis à Bergerac où il tue sans raison.

    Lors de son interrogatoire, Françoise Beausoleil (vingt ans), la sœur de Germaine, craque et avoue à Maigret être non seulement la maîtresse de Jacques Rivaud, mais aussi la mère de sa fillette. Duhourceau (soixante-cinq ans), procureur de la République, connaît la véritable identité de Rivaud. Pour obtenir son silence, Jacques et Françoise ont ourdi une sombre machination et fait passer le vieil homme pour le véritable père de l'enfant.

    Maigret parvient à prouver que Rivaud a lui-même mis fin aux jours de son père afin de protéger sa propre vie, compliquée à souhait, puisqu'il doit à la fois empêcher qu'on sache que son père est vivant, qu'il trompe sa femme avec la propre sœur de celle-ci et que sa fille est bien la sienne et non celle du procureur…

    Dès lors que la vérité est mise à nu, le commissaire donne l'ordre d'arrêter Jacques Rivaud et sa maîtresse. Après avoir vainement tenté de s'enfuir, les amants se suicident.


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