Maigret et la vieille dame
Roman

  • Rédaction
    Carmel by the Sea (Californie, U.S.A.), du 29 novembre au 8 décembre 1949.


  • Manuscrit
    [ ? ].
    Conservation : collection privée.


  • Publication en préoriginale
    Aucune [ ? ].


  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : 28 février 1949.
    Par erreur, l'achevé d'imprimer porte la date du 28 février 1949 : en réalité, il s'agit du 28 février 1950.
    Paris, Presses de la Cité ; 19 x 12 cm, 233 pages ; couverture blanche papier fort, jaquette illustrée en couleurs.
    Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.


      Maigret et la vieille dame, 1950.
    Edition originale.


  • Réédition(s) en français
    Liste non exhaustive

    Tirage numéroté :
    Achevé d'imprimer : 7 octobre 1955.
    Paris, Presses de la Cité ; 17 x 11,5 cm, 192 pages ; couverture en carton léger, illustration photo sur fond gris clair (« Maigret » est imprimé en couleurs)
    100 exemplaires sur vélin pur fil, numérotés de 1 à 100.


      Maigret et la vieille dame, 1955.
    Réédition.


    Autre(s) réédition(s) :


      Maigret et la vieille dame, 1957.
    Réédition (Presses de la Cité) ;
    (coll. P. Mercier).


      Maigret et la vieille dame, 1980.
    Réédition (Presses Pocket).


  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome XIV.
    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 4.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 4.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : Maigret und die alte Dame.


      Maigret und die alte Dame, 1955.
    Edition allemande (Der Bücherbote).


      Maigret und die alte Dame, 1978.
    Edition allemande (Taschenbuch).


      Maigret und die alte Dame, [ ? ].
    Edition allemande (Diogenes).


    En anglais :
    1965 : Maigret and the Old Lady (première édition américaine).
    1958 : Maigret and the Old Lady (première édition anglaise).


      Maigret and the Old Lady, 1958.
    Edition anglaise (Hamish Hamilton).


    En italien :
    1951 : Maigret e la vecchia signora.


      Maigret e la vecchia signora, 1951.
    Edition italienne (A. Mondadori).




    Maigret e la vecchia signora, 1964.
    Edition italiennne ; format oblong (19 x 27,5 cm).



  • Adaptation(s) pour la télévision
    Liste non exhaustive

    Sous le titre The Old Lady, téléfilm anglais d'Eric Taylor.
    Scénario : Margot Bennett.
    Avec: Rupert Davies (Maigret), Ewen Solan, Helen Shingler, Neville Jason, Victor Lucas, Marie Ney, Neil McCarthy, Anthony New lands…
    Première diffusion : BBC TV (Grande-Bretagne), le 28 novembre 1960.

    Sous le titre Maigret et la dame d'Etretat, téléfilm français de Stéphane Bertin.
    Adaptation et dialogues : Jacques Rémy et Claude Barma.
    Avec : Jean Richard (Maigret), Simone Valère, Jenny Clève, Maryvonne Schiltz, Michel Beaune, Lucien Hubert, Marc Chapiteau, François Cadet, Victor Garrivier…
    Première diffusion : Antenne 2 (France), le 10 novembre 1979.
    [Série des téléfilms Maigret/Jean Richard ; 44].

    Maigret et la vieille dame, téléfilm franco-belge de David Delrieux.
    Scénario : David Delrieux et Catherine Ramberg.
    Avec : Bruno Crémer (Maigret), Odette Laure, Béatrice Agenin, Bernard Freyd, Olivier Curveiller, Philippe Morier-Genoud, André Chameau, Pierre Cassignard, Philippe Béglia, Annie Jouzier, Christian Ruche…
    Première diffusion : [ ?], le [ ? ] 1994.
    [Série des téléfilms Maigret/Bruno Crémer ; 17].


  • Intrigue
    Un dimanche soir, dans sa maison d'Etretat (Seine-Maritime, France), Valentine (soixante ans), la veuve du pharmacien Ferdinand Besson, fête ses soixante ans en compagnie de sa fille Arlette et de ses deux beaux-fils (issus du premier mariage de feu son mari) Charles, député de la Seine-Inférieure, et Théo, un noceur sans profession déterminée.

    Au cours de la nuit, Rose Trochu (vingt-trois ans), leur bonne, meurt empoisonnée après avoir bu un verre d'eau censé contenir le somnifère destiné à Valentine. La vieille dame — consciente d'avoir échappé de justesse à la mort — fait appel à Maigret pour découvrir l'assassin.

    Le commissaire établit rapidement que la cupidité ne peut être le mobile du crime. En effet, Valentine — autrefois richissime — ne possède plus que sa maison et quelques bijoux sans valeur. L'immense fortune de son mari, enrichi par la vente d'une crème de beauté qu'il avait lui-même inventée, a été dilapidée.

    En fouillant les affaires personnelles de Rose, Maigret découvre une bague qu'elle pourrait bien avoir dérobée à sa maîtresse. Après expertise, il apparaît que la bague est sertie d'une émeraude véritable d'une très grande valeur. Dès lors, le commissaire se demande s'il ne doit pas faire marche arrière. Dans le cas où les bijoux de Valentine sont authentiques, celle-ci se trouve — en dépit des apparences — en possession d'une grosse fortune et l'argent serait alors bel et bien à l'origine de la mort de Rose.

    Arlette et Théo ont une vie privée assez trouble. Celui-ci, ruiné, vit de la charité de ses amis. Celle-là ne s'entendait pas avec sa mère, mais sa mort lui aurait-elle vraiment été profitable ? Sans doute pas ; c'est donc du côté de Théo que Maigret pousse son enquête. Il lui découvre alors une liaison avec Rose et devine qu'il ne voyait pas la bonne uniquement pour ses beaux yeux.

    Au moment où le commissaire sent qu'il approche de la vérité, un second drame a lieu. Vers minuit, croyant avoir affaire à un rôdeur, Valentine tire un coup de revolver sur un homme qui se trouve devant la porte de sa maison et le tue. Il s'agit d'Henry Trochu, le frère de Rose.

    Légitime défense ? Maigret n'en croit rien. Il y a erreur sur la cible… Car Valentine est la première à avoir deviné le jeu de Théo. Elle a aussi compris que sa bonne savait que ses bijoux sont des vrais, alors qu'elle a toujours fait croire qu'ils avaient été vendus et remplacés par des copies.

    Par un habile stratagème, Valentine a inversé les verres et empoisonné sa servante. Lorsqu'elle tire sur Henry Trochu, c'est en réalité Théo qu'elle croit réduire au silence. Mais elle ne pouvait pas savoir que son beau-fils avait envoyé le pauvre Henry en éclaireur.

    Rose et Théo étaient les seuls à connaître la vérité sur les bijoux de Valentine. En les éliminant, celle-ci croyait pouvoir retrouver sa quiétude perdue. Au lieu de quoi elle sera accusée pour le meurtre de Rose et condamnée. Le doute lui sera accordé pour le meurtre du marin pêcheur Henry Trochu, mais c'est là une bien maigre consolation.

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