Aux vingt-huit négresses
Roman léger

  • Pseudonyme
    Gom Gut.
    Liste des ouvrages publiés sous le même pseudonyme.



  • Rédaction
    Paris (France), [date non connue].


  • Manuscrit
    [ ? ].


  • Publication d'une préoriginale
    Aucune.


  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : 1925 [date de parution présumée : 25 septembre 1925].
    Paris, Editions Prima ; 18,5 x 12 cm, 62 pages ; illustration de R. Nouial ; couverture illustrée en couleurs (R. Nouail) ; 1 Fr.
    Collection « Gauloise », n° 37.
    Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.


     

    Aux vingt-huit négresses, 1925.
    Edition originale.


  • Réédition(s) / Edition(s) collective(s) en français

    [En préparation].



  • Remarque(s)
    L'ouvrage est sous-titré : roman folichon.


    Aux vingt-huit négresses marque la première apparition dans l'œuvre romanesque de Simenon de ce Picratt's Bar qu'on retrouvera dans quatre autres romans populaires : La noce à Montmartre (publié sous le pseudonyme de Gom Gut ; Paris, Editions Prima, 1925), Le feu s'éteint (publié sous le pseudonyme de Georges Sim ; Paris, A. Fayard, 1927), Miss Baby (publié sous le pseudonyme de Georges Sim ; Paris, A. Fayard, 1928) et Victime de son fils (publié sous le pseudonyme de Jacques Dersonne ; Paris, J. Ferenczi et Fils, 1931) ; ainsi que dans plusieurs romans et nouvelles publiés sous le patronyme de l'auteur.


  • Intrigue
    Les époux Machepet - Euloge et Françoise - mènent une existence sans histoire dans leur appartement de la rue Caulaincourt (Paris, France). Certes, Euloge a une maîtresse et Françoise un amant, mais cela ne trouble pas le moins du monde leur vie commune.

    Après avoir vécu longtemps à Haïti, l'oncle Creusapompe, que les Machepet imaginent très riche, revient s'installer dans la capitale où il entend passer ses vieux jours. Ce retour n'aurait rien eu d'exceptionnel si le bonhomme n'était pas revenu de son île accompagné de ses vingt-huit épouses noires. Pour faire plaisir à son neveu, il lui cède l'une d'entre elles, Arnica, qu'Euloge installe chez lui.

    Pour ne pas contrarier l'oncle, dont elle espère l'héritage, Françoise se montre particulièrement compréhensive. En accueillant Arnica rue Caulaincourt, elle accepte de partager son appartement et son mari ! C'est toutefois sans compter sur le tempérament et l'insatiable appétit sexuel de la négresse. Rapidement, Euloge ne lui suffit plus. Il lui faut également l'amant de Françoise, Octave Fermeta.

    La frénésie d'Arnica donne des idées à Françoise, que la jeune et belle négresse entraîne joyeusement dans son sillage. Il ne reste dès lors plus à Euloge, épuisé, qu'à devenir le pourvoyeur en amants de ses deux femmes. Aussi la plupart des collègues de travail d'Euloge sont-ils amenés à fréquenter l'appartement des Machepet. L'affaire fait scandale et Euloge finit par perdre son emploi.

    Lorsque l'oncle Creusapompe meurt, il ne fait pas don à son neveu des millions escomptés. Pour la simple et bonne raison que, de fortune, il n'en a pas ! Non, il lègue à Euloge les vingt-sept épouses qui lui restent. Qu'à cela ne tienne, Machepet ne manque pas d'idées : il décide d'ouvrir un établissement voué aux plaisirs des sens qu'il baptise Aux vingt-huit négresses...



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