L'heureuse fin
Roman sentimental

  • Pseudonyme
    Jean du Perry.
    Liste des ouvrages publiés sous le même pseudonyme.



  • Rédaction
    Paris (France), [date non connue].


  • Manuscrit
    [ ? ].


  • Publication d'une préoriginale
    Aucune.


  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : pas d'achevé d'imprimer [date de parution présumée : janvier 1925].
    Paris, J. Ferenczi et Fils ; 14 x 10,5 cm, 79 pages ; couverture illustrée en couleurs (Georges Vallée) ; 40 centimes.
    Collection « Le Petit Livre », n° 645.
    Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.


      L'heureuse fin, 1925.
    Edition originale.

  • Réédition(s) / Edition(s) collective(s) en français

    [En préparation].



  • Remarque(s)
    Plusieurs éléments composant l'intrique de L'heureuse fin (notamment : une partie de chasse au cours de laquelle un mari tente d'abattre son rival) figurent dans Le coup de feu, un conte publié sous la signature de Georges Sim ("Le Matin", du 23 octobre 1923). On retrouvera encore ces éléments dans deux romans L'étreinte tragique (publié sous le pseudonyme de G. Vialio ; Paris, Ferenczi et Fils, 1928) et Aimer, mourir (publié sous le pseudonyme de Georges Martin-Georges ; Paris, J. Ferenczi et Fils, 1929).


  • Intrigue
    Suite à la mort de sa mère, la jeune Lucienne de Parny est placée sous la tutelle de son oncle, le marquis de Bréhan-Rodaille. Sous ses airs de nobliau, cet affreux vieillard cache un homme terriblement rusé. Il se dit en très mauvaise santé et, régulièrement, feint de se trouver à l'article de la mort. S'il agit ainsi, c'est dans le seul but d'apitoyer Lucienne et de l'inciter à l'épouser. Mise mal à l'aise et usée nerveusement par ce stratagème, Lucienne finit par céder à l'insistance du marquis.

    Sitôt marié, sitôt rétabli ! Le vieux marquis retrouve une santé qui fait regretter à Lucienne sa pitié. Ce d'autant plus qu'elle s'ennuie à mourir dans le château campagnard et qu'elle éprouve des sentiments amoureux à l'égard de son voisin, Jacques Rocher, un garçon de son âge.

    Jaloux de son épouse, de Bréhan-Rodaille profite d'une partie de chasse pour tirer sur son rival, qui est laissé pour mort, tandis que l'hypocrite marquis déclare à qui veut l'entendre qu'il s'agit d'un accident. Et on l'entend ! A l'exception de Lucienne, qui refuse de croire à cette thèse et accuse ouvertement son mari de meurtre. Jouant de ses influences, l'hypocrite marquis fait passer Lucienne pour folle et réussit à la faire interner.

    Lucienne a toutefois des ressources : elle réussit à s'échapper de l'asile d'aliénés dans lequel elle est enfermée ; puis elle retrouve Jacques, qui n'est pas décédé et avec lequel elle s'installe à Paris. C'est toutefois sans compter sur la ténacité du marquis. Prétextant une mort aussi certaine que prochaine, il parvient à attirer Lucienne en son château, où il la séquestre. Son intention est double : non seulement, il entend l'emmener avec lui en Corse, mais en plus il a veut la soumettre à des rapports intimes, ce qu'il n'avait jamais réclamé jusque-là.

    Cette fois, Lucienne ne se laisse pas faire et une lutte s'engage entre les deux époux. Elle sera fatale au marquis qui tombe... et succombe. Enfin libre, Lucienne épouse Jacques Rocher, non sans qu'elle ait préalablement laissé aux pauvres une fortune considérable et la jouissance du château.



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