L'homme qui tremble
Roman policier

  • Pseudonyme
    Georges Sim.
    Liste des ouvrages publiés sous le même pseudonyme.


  • Rédaction
    Paris (France), hiver 1929-1930 [ ? ].


  • Manuscrit
    [ ? ].


  • Publication d'une préoriginale
    Aucune.


  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : pas d'achevé d'imprimer [1er mars 1930].
    Paris, A. Fayard ; 28 x 19 cm, 62 pages ; couverture illustrée (Gino Starace) ; 1,25 Fr.
    Collection « L'Aventure », n° 19.
    Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.


      L'homme qui tremble, 1930.
    Edition originale.


  • Réédition(s) / Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    Edition collective :
    In
    Les exploits de l'inspecteur Sancette (Paris, Omnibus, 1999).
    Simenon avant Simenon - tome 1.


  • Intrigue
    L'inspecteur Sancette, de la P.J. de Paris, est confronté à une enquête particulièrement difficile. A Sartrouville (Yvelines, France), on découvre un cadavre dans une maison où s'est rendu Léon Froget, un contremaître à la poudrière de Vincennes dont on est désormais sans nouvelles. Peu après, ce sont sa femme et son fils qui disparaissent. Dans la capitale, un homme qui correspond au signalement de Froget abat un individu, en blesse un autre, puis tire sur Sancette, mais c'est lui qui est touché par l'inspecteur.

    Froget - ou l'homme qui lui ressemble - prend la fuite dans un véhicule conduit par un complice. Sancette prend en chasse la voiture : une piste qui le conduit à Conflans — où il apprend que le chauffeur est un dénommé Martin — puis à Saint-Ouan, où il est fait prisonnier et jeté dans une cave. Il est libéré par un Froget blessé, qui s'enfuit sitôt après avoir permis au policier de sortir du sous-sol dans lequel il était enfermé.

    Sancette se renseigne alors sur Martin et apprend qu'il a été chauffeur du comte des Trailles, un nobliau qui possède un château près de Saint-Amand. L'inspecteur s'y rend aussitôt. Le propriétaire est absent, mais Sancette trouve Mme Froget et son fils emprisonnés dans le château, et les emmène avec lui à Paris. Les événements s'enchaînent alors brusquement : Froget regagne aussi son domicile, blessé et délirant ; il est suivi par un homme — son sosie — qui tente de l'abattre, mais succombe à une crise cardiaque ; Martin est arrêté par la police, à laquelle il livre la clef de l'énigme.

    Il y a longtemps, Martin était déjà le chauffeur du comte des Trailles, mais au Chili, où celui-ci possédait des mines. Un homme — qui ressemble fortement au conte et répond au sobriquet du Coiffeur — fait assassiner des Trailles par quatre complices au moment où celui-ci rentre en France après plusieurs années d'absence. Le Coiffeur prend la place du comte, mais ses hommes de main le font chanter. Il leur remet régulièrement de fortes sommes d'argent.

    Avec l'aide de Martin, le Coiffeur loue une maison isolée à Satrouville : c'est là qu'il entend procéder à la liquidation des quatre maîtres-chanteurs. Le jour où il abat sa première victime, il se fait surprendre par Froget. Frappé par cette nouvelle ressemblance entre ce témoin gênant et lui, il le force à travailler sous ses ordres, en prenant soin de faire emprisonner sa femme et son fils au cas où il viendrait à Froget l'idée de le dénoncer. C'est donc bien lui qui - sous la contrainte - a tiré dans la rue sur deux hommes et tenté d'abattre Sancette.

    Le bilan de cette affaire est lourd : le Coiffeur est mort, ainsi que deux de ses ex-complices devenus maîtres-chanteurs ; celui qui était blessé s'est échappé mais a été retrouvé en Belgique et arrêté ; le quatrième a également été interpellé et condamné au bagne ; Martin a pris cinq ans.

    Quant à Froget et son épouse, ils ont été engagés comme régisseurs au château des Trailles par les héritiers du véritable comte.


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