Pour venger son père
Roman sentimental

  • Pseudonyme
    Christian Brulls.
    Liste des ouvrages publiés sous le même pseudonyme.


  • Rédaction
    Paris (France), [date non connue].


  • Manuscrit
    [ ? ].
    Titre proposé et non retenu : Les requins.


  • Publication d'une préoriginale
    Aucune.


  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : 4 avril 1931.
    Paris, J. Ferenczi et Fils ; 16,5 x 10,5 cm, 95 pages ; couverture illustrée (Georges Vallée) ; [prix ?].
    Collection « Le Livre épatant », n° 430.
    Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.


  • Réédition(s) / Edition(s) collective(s) en français

    [En préparation].


  • Remarque(s)
    Dans L'autre univers de Simenon, Michel Lemoine rappelle que les romans sentimentaux développent souvent cette situation dramatique de l'amoureux qui déclare sa culpabilité pour éviter la prison à l'être aimé. C'est le cas de Pour venger son père. Dans l'œuvre populaire de Simenon, cinq romans ont déjà eu recours à ce type de situation : Pour le sauver (publié sous le pseudonyme de Jean du Perry ; Paris, J. Ferenczi et Fils, 1925), Les yeux qui ordonnent (publié sous le pseudonyme de Jean du Perry ; Paris, J. Ferenczi et Fils, 1926), De la rue au bonheur (publié sous le pseudonyme de Jean du Perry ; Paris, J. Ferenczi et Fils, 1926), Défense d'aimer (publié sous le pseudonyme de Georges Sim ; Paris, J. Ferenczi et Fils, 1927) et Celle qui passe (publié sous le pseudonyme de Jean du Perry ; Paris, J. Ferenczi et Fils, 1930).


  • Intrigue
    A Fourras (en réalité : Fouras, Charente-Maritime, France), l'ingénieur Jules Dariel meurt d'une angine de poitrine. Il a longtemps travaillé en Afrique et gagné suffisamment d'argent pour assurer l'aisance de son épouse et de sa fille Yvette (vingt-cinq ans).

    Peu après les obsèques, la veuve tombe malade de chagrin et Yvette reçoit la visite de Frédéric Cassou, un homme d'affaires de la région de mauvaise réputation. Il lui apprend que le défunt a vendu la plupart de ses biens au profit de sa maîtresse, Jeanne Vernet, dont il a eu un fils. Cela signifie que l'héritage d'Yvette et de sa mère se réduit à la maison familiale. Et encore, puisque celle-ci est hypothéquée !

    Cassou se déclare toutefois prêt à arranger les choses, pour autant qu'Yvette devienne sa maîtresse. Malgré la répugnance qu'il lui inspire - et pour ne pas troubler plus sa mère, dont l'état de santé s'est encore précarisé - Yvette accepte l'odieux chantage. Elle se rend donc chez lui et, au moment où il s'apprête à la prendre, la jeune femme se refuse et le tue.

    En sortant de chez Cassou, Yvette rencontre Armand Dorchain. Bien qu'elle ne lui ait jamais laissé grand espoir, celui-ci est toujours amoureux d'elle. Yvette feint d'être la maîtresse de l'homme d'affaires. Furieux, Armand pénètre chez lui et découvre le cadavre. Devinant la situation, il tire sur le cadavre et s'accuse du meurtre. Touchée par tant d'abnégation, Yvette se confie au père d'Armand, Octave Dorchain et lui promet de faire éclater la vérité afin de sauver son fils.

    Yvette se rend alors chez Jeanne Vernet et lui vole des lettres qui établissent clairement que Cassou et elle - complices et amants - ont grugé Dariel après l'avoir jeté dans les bras de Jeanne un soir d'ivresse. Ils lui ont ensuite fait croire que l'enfant de Jeanne était son fils et l'ont dépossédé de ses biens. Or cet enfant n'est pas Dariel, mais de Cassou.

    Ses preuves accablantes en main, Yvette se livre à la justice et Armand est aussitôt libéré. Plus tard, Yvette sera jugée et acquittée. Elle se fiancera alors avec Armand.


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