Les yeux qui ordonnent
Roman sentimental

  • Pseudonyme
    Jean du Perry.
    Liste des ouvrages publiés sous le même pseudonyme.


  • Rédaction
    Paris (France), [date non connue].


  • Manuscrit
    [ ? ].


  • Publication d'une préoriginale
    Aucune.


  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : juin 1926.
    Paris, J. Ferenczi et Fils ; 16 x 10,5 cm, 62 pages ; couverture illustrée en couleurs (Armengol) ; 45 centimes.
    Collection « Mon livre favori », n° 272.
    Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.


      Les yeux qui ordonnent, 1926.
    Edition originale.


  • Réédition(s) / Edition(s) collective(s) en français

    [En préparation].


  • Remarque(s)
    Dans L'autre univers de Simenon, Michel Lemoine précise que les romans sentimentaux développent souvent cette situation dramatique de l'amoureux qui déclare sa culpabilité pour éviter la prison à l'être aimé. C'est le cas des Yeux qui ordonnent. Dans l'œuvre populaire de Simenon, on trouve déjà cette situation dans Pour le sauver (publié sous le pseudonyme de Jean du Perry ; Paris, J. Ferenczi et Fils, 1925). Elle sera encore reprise dans De la rue au bonheur (publié sous le pseudonyme de Jean du Perry ; Paris, J. Ferenczi et Fils, 1926), Défense d'aimer (publié sous le pseudonyme de Georges Sim ; Paris, J. Ferenczi et Fils, 1927), Celle qui passe (publié sous le pseudonyme de Jean du Perry ; Paris, J. Ferenczi et Fils, 1930) et Pour venger son père (publié sous le pseudonyme de Christian Brulls ; Paris, J. Ferenczi et Fils, 1931).


  • Intrigue
    Voyageant à travers toute la France, le magicien Barbait et sa partenaire, Zita, proposent un étonnant numéro de médium. Leur tournée est suivie avec assiduité par un jeune étudiant, Egard Vigneau, qui est follement amoureux de Zita. A chaque représentation, il figure parmi les spectateurs.

    Bien qu'elle se sente attirée par Edgar, Zita s'est toujours refusée à lui, comme elle a toujours repoussé les avances de Barbait, lui aussi amoureux de la jeune fille. Dans une ville du Centre où les deux artistes font étape, un vol important est commis. L'enquête conduit à Zita, que tout accuse malgré ses véhémentes dénégations.

    Pour éviter la prison à l'élue de son cœur, Edgar s'accuse. Mais le juge Diligent ne se laisse pas abuser. Il devine que l'étudiant s'est dénoncé par amour et comprend que Zita a volé contre son gré. Ou plus exactement sous l'emprise du magicien qui l'a hypnotisée pour qu'elle commette le forfait à son profit.

    Berbera est arrêté, mais on ne parvient pas à sortir Zita du profond état cataleptique dans lequel il l'a plongée. Il faudra que Diligent menace de se montrer d'une sévérité absolue envers le magicien pour qu'il cesse d'exercer son pouvoir néfaste sur Zita.

    Une fois guérie, la jeune fille épouse Edgar.


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