Vacances obligatoires
Récit à caractère autobiographique

[Dictées ; 09]

  • Enregistrement
    Saint-Sulpice (Vaud, Suisse) et Evian-les-Bains (Haute-Savoie, France), du 15 juin au 23 août 1976.


  • Supports originaux
    Enregistrement sur cassettes.
    Dactylographie : 2 volumes avec reliure noire (pp. 1-122, pp. 123-250 ; une dédicace signée et datée de Lausanne 29 novembre 1976 en tête de chaque volume ; corrections de l'auteur ; signature.
    Conservation : un exemplaire de la dactylographie avant correction par l'auteur au Fonds Simenon (Liège, Belgique).


  • Publication d'une préoriginale
    Aucune.


  • Edition originale
    Tirage de tête

    Achevé d'imprimer : 2 juin 1978.
    Paris, Presses de la Cité ; 26,5 x 17,5 cm, 170 pages ; en feuilles, sous double emboîtage d'édition bleu marine.
    50 exemplaires de luxe, numérotés de 1 à 50.


      Vacances obligatoires, 1978.
    Edition originale, tirage de tête.


    Tirage courant

    Achevé d'imprimer : 2 juin 1978.
    Paris, Presses de la Cité ; 24 x 15,5 cm, 170 pages ; couverture en carton léger illustrée en couleurs.


      Vacances obligatoires, 1978.
    Edition originale, tirage courant.


  • Réédition(s) en français
    Aucune.


  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 26.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 26.


  • Sujet
    [Source : Mathieu Rutten in Simenon (Nandrin, Eugène Wahle, 1986).]

    Que les dictées soient chronique dictée, journal fidèle et candide, confidence ou bavardage — définitions que Simenon en donne, une fois de plus, dans Vacances obligatoires — ces dictées sont, à présent, sa raison d'être. C'est tellement vrai qu'il pourrait modifier, à son profit, la formule de Descartes et dire : « Je dicte, donc je suis ». Ce n'est pas tout : « L'homme que je suis à soixante-treize ans a retrouvé le jeune bouillant reporter que j'étais à seize ans ».

    Cette affirmation peut se contrôler dans sa technique la plus récente comme la plus ancienne. Si, auparavant, Simenon avait l'habitude de structurer ses romans plus ou moins en douze chapitres, il a gardé cette habitude, car il consacre plus ou moins douze bobines de magnétophone à chacun des volumes de ses prétendus mémoires : « On dirait que je suis un ordinateur et qu'une mécanique inconsciente me pousse à faire chaque jour la même chose, au même moment, faute de quoi je me sens flottant et comme perdu ».

    C'est cette discipline qui l'a sauvegardé, le préserve encore du naufrage, et l'empêche de connaître la folie.




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