Stan-le-Tueur
Nouvelle

Les nouvelles enquêtes du commissaire Maigret [1938-1939] ; [08]

  • Rédaction
    Boulevard Richard-Wallace 7, Neuilly-sur-Seine (France), durant l'hiver 1937-1938 [ ? ].
    Selon la liste secrétariale
    de Simenon : La Rochelle (Charente-Maritime, France), en avril 1938.
    Selon
    le livre de comptes de Simenon : Nieul-sur-Mer (Charente-Maritime, France), durant l'hiver 1939-1940.


  • Manuscrit
    [ ? ].


  • Publication d'une préoriginale
    Dans l'hebdomadaire « Police-Film/Police-Roman », [première série] n° 35 du 23 décembre 1938.
    Paris, Société parisienne d'édition ; 26,5 x 17,5 cm, 16 pages ; illustrations (photos et dessins) de Raymond Moritz, couverture illustrée (R. Moritz).
    Série « Les nouvelles enquêtes du commissaire Maigret ».


     

    Stan-le-Tueur, 1938.
    Publication en préoriginale.



  • Edition originale
    In Les nouvelles enquêtes de Maigret (Paris, Gallimard, NRF., 1944).


  • Réédition(s) en français
    Liste non exhaustive

    En revue :
    Nouvelle rééditée dans la collection « Le Jury », n° 38 (avec Mademoiselle Berthe et son amant), sous le titre Les silences de Maigret (Bruxelles, A. Beirnaerdt, s.d. [1942]).


      Les silences de Maigret, 1942.
    Réédition.


  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome IX.
    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 25.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 25.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : Maigret und der Pole.
    On trouve aussi : Maigret und Stan der Killer.

    En anglais :
    1949 : Stan the Killer (première édition américaine).
    1960 : Stan the Killer (première édition anglaise).
    On trouve aussi : The Drowned Men's Inn.

    En italien :
    1963 : Stan l'assassino.


    Autre(s) traduction(s) :


      Stan, el asesino, 1968.
    Edition espagnole (Luis De Caralt).


  • Adaptation(s) pour la télévision
    Liste non exhaustive

    Sous le titre Stan the Killer, téléfilm américain de Joseph DeSantis.
    Scénario : David Gilman.
    Avec: Herbert Berghof (Maigret), [ ? ]…
    Première diffusion : CBS TV " The Trap " (Etats Unis), le 20 mai 1950.

    Sous le titre Stan the Killer, téléfilm américain de Paul Nickell.
    Scénario : Paul Monash.
    Avec: Eli Wallach (Maigret), [ ? ]…
    Première diffusion : CBS TV " Studio One " (Etats Unis), le 20 septembre 1952.

    Stan le Tueur, téléfilm français de Philippe Laik.
    Adaptation et dialogues : [ ? ].
    Avec : Jean Richard (Maigret), Wojtek Pszoniak, Michel Beaune, Alain Recoing, Béatrice Lord, Annick Tanguy, François Cadet, Jean-Pierre Maurin…
    Première diffusion : Antenne 2 (France), le [ ? ] 1990.
    [Série des téléfilms Maigret/Jean Richard ; 87].


  • Remarque(s)
    Stan the Killer est le premier épisode d'une série télévisée dans laquelle apparaît le commissaire Maigret, sous les traits d'Herbert Berghof. L'initiative est due à la chaîne américaine CBS TV. En 1952, celle-ci confie le rôle de Maigret à Elie Wallach, pour une nouvelle série de téléfilms.

    D'autres séries de téléfilms vont suivre, produites par les télévisions anglaise (1960, avec Rupert Davies et 1992, avec Michael Gambon), italienne (1964 avec Gino Cervi), allemande (1965, Jan Teuling), française (1967 avec Jean Richard et 1991 avec Bruno Crémer), russe (1969, avec Boris Tenine) et japonaise (1970, avec Kinya Aikawa).

  • Intrigue
    Depuis plusieurs jours, Lucas surveille le minable Hôtel Beauséjour, rue de Birague (Paris, France). Le commissaire Maigret y a localisé les membres d'une bande de Polonais qui terrorisent les fermes du Nord, où ils volent, torturent et tuent.

    Bien que l'étau se soit resserré autour de la bande, Maigret ne sait pas qui est en le chef. Il s'agirait d'un certain Stan, dit le Tueur, mais rien n'indique que c'est l'un des truands ayant pris une chambre dans cet hôtel, qui sert à la fois de planque et de point de rencontre.

    Deux hommes — Boris Saft, dit le Barbu, et Sacha Vorontzov, dit le Borgne — et une femme — Olga Tzérewski (vingt-huit ans), qui est aussi la maîtresse de Saft — logent en permanence au Beauséjour. Ils reçoivent régulièrement la visite de compatriotes et Maigret se doute qu'ils préparent un nouveau coup. Voulant éviter un bain de sang, le commissaire agit avec précaution et repousse à chaque fois le moment de prendre l'hôtel d'assaut.

    Un jour, il reçoit la visite d'un ancien officier polonais, professeur de gymnastique dans une école de la capitale. Michel Ozep a été mis au courant du siège que les inspecteurs de Maigret tiennent devant l'Hôtel Beauséjour. Il raconte au commissaire qu'il a quitté son pays à la suite d'un chagrin intime et lui propose de l'aider dans sa tâche.

    Finalement, après avoir longuement hésité, Maigret accepte l'aide d'Ozep. Pour tenter de provoquer une réaction de Stan le Tueur, il décide d'envoyer l'ancien militaire auprès d'Olga pour l'avertir que la bande est sur le point de se faire prendre par la police.

    Tandis que Saft et Vorontzov sont sortis, Ozep pénètre à l'Hôtel Beauséjour… mais n'en ressort pas. Maigret et ses hommes s'y rendent à leur tour. Dans la chambre occupée par les Polonais, ils découvrent le corps d'Olga : elle a été égorgée. Ozep, lui, se balance au bout d'une corde. Il s'est suicidé.

    Saft et Vorontzov, ainsi que d'autres membres de la bande, sont arrêtés mais ne parlent pas. Il faudra que Maigret fasse le rapprochement avec une affaire criminelle qui s'est passée aux Etats-Unis quelques années plus tôt pour comprendre le geste de Michel Ozep.

    Olga Tzérewski se nomme en réalité Stéphanie Polintskaïa. Elle a été l'épouse de Michel Ozep, dont elle a eu un enfant, en Pologne. Avant de quitter son mari et de fuir Varsovie pour l'Amérique, la jeune femme égorge son fils.

    Aux Etats-Unis, puis en France, elle gagne une triste célébrité sous le nom de Stan le Tueur. Lorsque Michel Ozep retrouve enfin la trace de son épouse, il se propose d'aider la police française uniquement dans le but d'assouvir une vengeance personnelle.


  • Sources
    Ouvrages consultés et informations relatives aux recherches bibliographiques.


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