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  RAMUZ
QUATRE NOUVELLES
ILLUSTRÉES PAR MARTINA


MARTINA LA NATURE,
SOURCE D'INSPIRATION ET D'ÉMERVEILLEMENT




Michel Martina



Michel Martina, originaire de Carouge, étudie le graphisme à l'École des Arts industriels de Genève de 1947 à 1951 et la peinture en l'atelier d'Émilie Courvoisier. Pendant trente ans, il est chargé de cours puis doyen à l'Ecole des Arts décoratifs de Genève tout en poursuivant son idéal de peintre.

Étranger – mais non indifférent – aux turbulences et aux impostures qui agitent le monde artistique actuel, il se livre totalement et avec la plus grande rigueur intellectuelle à sa passion, sans cesse nourrie au contact de la nature, du ciel, de la terre, de l'eau, dont il veut témoigner des effets fugitifs et subtils offerts tous les jours à la vue de chacun.

Martina expose depuis 1970, en galeries ou musées, en Suisse romande et en France, à Paris notamment, où deux de ses œuvres obtiennent des distinctions majeures lors des Salons de 1978 et 1991, au Grand Palais des Champs-Élysées.



   

  Études pour les personnages des quatre nouvelles de Ramuz


EN (SA)VOIR
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Site consacré à Martina :

Découvrez notamment son portfolio et ses techniques de prédilection : l'aquarelle, la gouache et le pastel. Souvent complémentaires, elles lui permettent en effet d'exprimer son sentiment. Témoin de son œuvre, vous devenez son complice s'il parvient à vous transmettre un peu de l'immense bonheur visuel dont cette nature l'inonde chaque jour :




Croquis, bistre (sans date)


« Un chemin vicinal qui serpente et se perd sous la neige... Les toits d'un village à peine entrevus sous les frondaisons... Un clocher discret qui se fond dans les lointains... Une ligne d'horizon vaporeuse que rythment les silhouettes de quelques chênes méditatifs... L'art de Martina fuit l'anecdote pour s'épanouir dans l'évocation d'atmosphères diffuses. Le halo d'un soleil timide perce la brume diaphane. Les jeux impalpables de la lumière palpitent entre ciel et lac, aux confins de l'abstraction. Une poésie sereine, toute de nuance et de subtilité, baigne ces campagnes familières, sans heurt ni violence, de peur de nous arracher à nos rêves et à ces ciels infinis où s'irisent mille nuages magnifiques... ».

P. et J. Chevalier, éditeurs-imprimeurs à Carouge (Genève)