[an error occurred while processing this directive]
|
|
|
|
|
|
|
|
|
MAUPASSANT
TROIS
NOUVELLES
ILLUSTRÉES
PAR BRANCHE |
BRANCHE |
AU-DELÀ DES FORMES ET
DES COULEURS SURGIT UNE RÉALITÉ CACHÉE
UNE PRÉSENCE QUI DÉCHIRE
LE VOILE DES APPARENCES.
PRÉSENCE DE QUI ?
Source : texte de Jacques Bofford in Georges
Branche : rêve et réalité
|
Georges Branche
|
Eternel voyageur, Georges Branche
appartient à ces mondes merveilleux où
la réalité prend soudain les couleurs
du rêve, d'un rêve fou mais possible,
sans contour précis, comme ceux qui berçaient
notre enfance. Entrer dans son univers, c'est
retrouver des émotions, des souvenirs que
l'on croyait oubliés. Sa peinture nous
entraîne vers des horizons, des confins
que l'on espérait plus atteindre, tant
ils nous semblaient lointains ou à jamais
perdus. Ses uvres nous replongent au plus
profond de notre inconscient collectif traversé
par des lueurs indéfinies qui nimbent des
espaces vierges d'empreintes humaines.
En 1958, à l'Ile d'Elbe, alors qu'il cherche
encore sa voie et ne parvient pas à donner
à ses huiles toute la force souhaitée,
Branche rencontre Jan Korthlas, avec lequel il
se lie d'amitié. Le peintre hollandais
initie Branche à l'aquarelle et le convainc
de vivre exclusivement de sa peinture.
Désireux de toujours apprendre
et de progresser, Branche travaille beaucoup et
se sent dévorer par la passion de peindre.
Ses premières expositions connaissent un
certain succès et, dès la fin des
années soixante, il s'installe dans une
notoriété confortable. Son uvre,
très figurative lui vaut alors d'être
connu et apprécié d'un public de
plus en plus nombreux.
Désireux de toujours apprendre et de progresser,
Branche travaille beaucoup et se sent dévorer
par la passion de peindre. Ses premières
expositions connaissent un certain succès
et, dès la fin des années soixante,
il s'installe dans une notoriété
confortable. Son uvre, très figurative
lui vaut alors d'être connu et apprécié
d'un public de plus en plus nombreux.
|
|
|
|
Marché
de Plainpalais (Genève), aquarelle |
|
En
attente (Vargae), aquarelle |
|
«
C'est dans la solitude et la difficulté
que peut s'épanouir le meilleur de soi-même.
»
|
|
Mais, au lieu de continuer
sur la voie toute tracée de la facilité,
Branche décide de tout remettre en question,
d'aller plus loin, vers d'autres recherches, d'autres
découvertes. Il glisse peu à peu
du figuratif à l'abstrait ; ses dessins,
ses pastels, ses aquarelles et ses huiles deviennent
poésie permanente, chargée d'émotion,
de sensibilité, de forces, capable de nous
faire comprendre, au-delà de la réalité,
les vrais secrets de la vie.
Carnaval,
aquarelle
Branche est un homme de cur ; pour en être
persuadé, il suffit de regarder non seulement
ses peintures, mais aussi ses étonnantes
figurines, ses gueules ! qui émeuvent
et qui font parfois un peu froid dans le dos !
Des sculptures dont on sent bien qu'elles ne sont
pas nées du hasard
mais de la nécessité
! Comme si Branche avait besoin de temps en temps
de se coltiner avec une réalité
qui ne l'a jamais laissé tout à
fait en paix. Réalité humaine, des
visages, des corps. Réalité de la
pauvreté, résurgence des années
trente et d'une enfance difficile.
Fleur de pavé,
tête sculptée dans du grès
|
|
|
|
|